« En tant que marraine, j’ai pu avoir tendance à projeter mes rêves sur mes trois filleuls successifs : Nicolas, Gaëlle et Mariam. Par exemple, compte tenu des très bons résultats de Mariam en physique-chimie, je l’ai poussée, dans un premier temps, à entreprendre une classe préparatoire, avant de réaliser qu’elle aspirait plus à un cursus universitaire. Cela m’a appris à être plus à l’écoute et à faire preuve d’humilité face à des jeunes avec des personnalités très différentes.
Il y a un enrichissement réciproque, un soutien mutuel. Nos filleuls demandent qu’on leur parle aussi de nous, de nos doutes, de nos fragilités. Cela les encourage à sortir de leur carapace ; car le dénominateur commun de ces jeunes est leur manque de confiance en eux et leur difficulté à croire qu’ils y arriveront. Ils ont besoin d’être valorisés.
Etre marraine pour la Fondation donne du sens à mon activité. Mon manager m’a toujours encouragée dans ce sens car il sait que cela contribue à mon épanouissement professionnel. »
(Témoignage 2020)