« Originaire d’un petit village en Sologne où la grande ville la plus proche, Orléans, se trouvait à 90 kilomètres, et animée par le rêve de devenir pilote, j’ai toujours su que je devrais partir loin de chez moi pour poursuivre mes études. Le moment venu, j’ai donc mis le cap sur Toulouse, la capitale de l’aéronautique en France.
J’ai connu la Fondation grâce à ma professeure principale de Terminale. Elle savait que je souhaitais faire de grandes études et que j’aurais donc besoin d’aide pour financer mes études. J’ai postulé et j’ai eu la chance d’être prise. Je me souviens encore de mon entretien d’admission à la Fondation au siège du groupe Bouygues à Paris : j’étais impressionnée, mais j’avais apprécié le moment.
L’accompagnement de la Fondation m’a permis d’être libre et indépendante. J’ai pu soulager ma mère d’un poids important, et le fait qu’elle n’ait pas à financer mes études a été pour moi une immense source de fierté. Si ma formation m’a amenée à beaucoup voyager en France d’aérodrome en aérodrome, j’ai toujours pu compter — peu importe la ville où je me trouvais — sur le soutien de mon parrain. Nous nous retrouvions régulièrement autour d’un repas et nous échangions souvent au téléphone, en particulier lorsque je rencontrais des difficultés dans la phase pratique de ma formation de pilote. En plus de l’accompagnement de mon parrain, j’ai souvent échangé avec l’équipe de la Fondation durant et après mes études. Je me suis sentie épaulée à l’orée de ma vie d’adulte.
J’encourage les nouveaux boursiers à croire en leurs rêves car la Fondation est précisément là pour leur donner les moyens de réaliser ceux-ci. Je leur conseille aussi de ne pas hésiter à se confier à leur marraine ou parrain lorsqu’ils rencontrent des difficultés.»