« Passer de mon lycée de l’Isle-Adam à l’une des meilleures prépas scientifiques parisiennes a été un véritable défi. En première année, j’ai pris de plein fouet le rythme soutenu et le niveau de mes camarades. Mes premiers résultats m’ont beaucoup découragé. Heureusement, j’ai pu me confier à mon parrain et lui parler le coeur ouvert durant nos balades régulières le long du Canal de l’Ourcq. Il m’a rassuré et surtout redonné confiance. C’est aussi grâce à lui que j’ai trouvé le courage de redoubler ma deuxième année pour retenter les concours et obtenir une meilleure école d’ingénieurs. L’écoute de l’équipe de la Fondation a également été précieuse : face à des soucis financiers familiaux imprévus, elle m’a soutenu avec bienveillance.
Être boursier de la Fondation, c’est vivre des moments forts. Je repense à mon entretien d’admission : un échange agréable sur mes ambitions. C’était mon premier pas dans le monde de l’entreprise. La cérémonie d’accueil m’a aussi marqué : les témoignages des anciens boursiers m’ont inspiré, et me retrouver sur scène avec les parrains et marraines, pour la photo de famille, c’était impressionnant. La Fondation m’a permis de faire un stage en Allemagne, un projet qui me tenait à cœur. En 2024, j’ai eu l’opportunité de représenter la Fondation sur le stand Bouygues à Vivatech, pour parler de la transition énergétique dans l’aviation. Une expérience qui m’a fait grandir et gagner en assurance.
Si j’avais un conseil à donner aux nouveaux boursiers, ce serait de ne pas hésiter à contacter leur marraine ou parrain dès qu’un doute ou une difficulté se présente. Moi, au début j’étais trop timide. Pourtant, la Fondation est là pour écouter, guider et aider à prendre du recul. Profitez des rencontres entre boursiers ! Ce sont des moments précieux pour créer des liens et s’entraider.»