« J’ai eu de la chance car au lycée j’étais entouré d’amis géniaux, super forts en classe, qui me poussaient vers le haut et me motivaient. Je suis devenu bon élève et mes professeurs m’ont aiguillé vers une classe préparatoire. J’étais motivé mais j’étais inquiet. J’allais m’éloigner du monde rural. Mes parents sont agriculteurs, ils m’encourageaient à quitter Rodez pour Montpellier mais ils ne pouvaient pas trop m’aider.
C’est alors que mon professeur principal en terminale, m’a parlé de la Fondation Francis Bouygues. Je me suis renseigné et j’ai découvert le système vraiment formidable d’aide à la fois financière et morale. J’ai été séduit par le suivi d’un parrain comme un filet de sécurité. J’ai osé penser « pourquoi pas moi ! » et j’ai postulé.
Un premier parrain m’a tranquillisé pendant mes études en prépa puis, lorsque j’ai rejoint Clermont-Ferrand, il y a eu Pierre Poix, mon 2e parrain. Il avait déjà deux filleules de la Fondation. Je suis devenu le troisième de la tribu. Quelle chance de connaitre une étudiante en médecine et une en archéologie, des champs tellement éloignés du mien, l’économie. J’ai partagé d’autres idées, nous mettions en communs nos difficultés. Nous avions le sentiment d’être dans une famille. Je me suis senti soutenu pendant toutes mes études. Aujourd’hui je suis intégré dans le monde du travail dans un domaine qui me passionne.
Ces liens qui rassurent, ces parenthèses, ces respirations qu’offre le parrainage, sans aucune intrusion, c’est la nature de la Fondation Francis Bouygues. Pour s’en rendre compte, il faut s’y investir et la vivre. »