« J’ai toujours su que je voulais faire des choses qui ont du sens, comme contribuer à un monde meilleur. Ce projet passait par des études supérieures. Pas toujours évident lorsqu’on vient d’un milieu modeste, rural, et que partir étudier à Toulouse est déjà un grand pas à franchir.

À mon entrée à Sciences Po, je me suis aperçu que je souffrais d’un déficit de culture
« légitime » : littérature, théâtre, cinéma, etc. Ce décalage a été source d’une remise en question sur ma place dans les études supérieures. À ce moment-là, mon parrain, Phillipe THONNELIER a été essentiel. Il m’a tiré vers le haut, m’a aidé à avoir de l’ambition et à m’affirmer. Il m’a permis de comprendre que rien n’était indépassable. J’ai aussi pris conscience que mon milieu d’origine m’avait apporté des valeurs que d’autres n’avaient pas.

Grâce au soutien de la Fondation Francis Bouygues et aux encouragements de mon parrain à oser une aventure à l’international pendant ma troisième année d’IEP, j’ai découvert l’Argentine et l’Angleterre. Une ouverture sur le monde, seul et loin de chez moi, riche en apprentissage de nouvelles cultures et façons de penser. J’en suis revenu grandi et apaisé, avec une meilleure idée de ce à quoi j’aspirais pour l’avenir.

Lorsque j’ai été diplômé, mon parrain m’a confié que se confronter pendant cinq ans, à un jeune d’une autre génération, lui avait tout autant apporté. Je m’en suis rendu compte quand je suis devenu parrain à mon tour, une grande fierté. »