« Je suis née en Angleterre. J’ai emménagé en France à l’âge de 11 ans. Je ne savais ni lire ni écrire le français lorsque ma mère m’a scolarisée en classe de 6e. J’ai tout appris sur le tas et ça n’a pas été facile. Je ne sais pas si c’est parce qu’il fallait que je me surpasse davantage que mes camarades que j’ai obtenu de belles notes. Je ne sais pas non plus si ma professeure principale en terminale avait connaissance de nos problèmes financiers mais c’est elle qui m’a poussée à déposer ma candidature à la Fondation.
J’ai pris le train Nice-Paris et fait un aller-retour dans la journée pour 15 minutes d’entretien à la Fondation. C’était la première fois que je mettais les pieds à Paris, seule. J’étais dans un tourbillon et je me suis dit qu’il fallait que je donne tout, que j’exprime ma profonde motivation. Il s’agissait de mon futur. J’avais besoin de cette aide. Je ne regrette rien de cette aventure.
L’aide financière de la Fondation a rendu possible mon départ pour un an à Barcelone et m’a permis de payer un loyer parisien. Mais ce qui fait la différence dans la vie d’un étudiant, c’est la dimension humaine apportée par le parrain et la petite équipe de la Fondation. Ils écoutent, guident et encouragent. Parce qu’on ne veut pas les décevoir, ils nous poussent à donner le meilleur de nous-mêmes. Ils posent aussi sur notre parcours un regard extérieur professionnel précieux.
Récemment, la Fondation m’a encore accordé sa confiance en me permettant de témoigner, au salon VivaTech, sur le thème « Jeunes et engagés : la tech pour répondre aux besoins essentiels de la société ». Encore une belle expérience dont je suis fière. »