« En classe de terminale, rien ne me prédestinait à suivre de longues études supérieures. Mes parents n’avaient pas de moyens financiers, mon père était en préretraite, je vivais dans une zone rurale enclavée, rendant l’accès aux grandes villes et aux universités difficiles.
Ma maladie ne me permettait pas de travailler pour mettre de l’argent de côté.
Tout était trop compliqué. Alors mon avenir était d’avoir mon bac, trouver un emploi et c’est tout. Le salut est venu de la part de ma professeure de maths qui m’a orientée vers la Fondation Francis Bouygues « tu as de trop bonnes notes pour t’arrêter en si bon chemin ». Elle m’a donné de l’espoir et de la force. J’ai postulé et j’ai eu la chance d’être retenue.
L’appui financier de la Fondation m’a soulagée d’un gros stress et les liens que l’on tisse entre boursiers sont inestimables. Ce qui est encore plus important à mes yeux, c’est la relation que j’ai nouée avec ma marraine de la Fondation, Catherine Sica. Bien qu’elle ne soit pas experte en pharmacie, elle a été un pilier indispensable pour moi tout au long de mes études, me prodiguant des conseils, des encouragements et une oreille attentive lorsque j’en avais besoin. Elle était comme une deuxième maman et nous sommes toujours en contact aujourd’hui. La Fondation, c’est une vraie famille.
Je suis très reconnaissante du soutien de la Fondation. Parce que Catherine s’était bien occupée de moi, j’avais mon tour envie d’aider un étudiant. Je suis depuis 5 ans la marraine de Yohan qui termine bientôt ses études de droit. Comme moi, il vient de la campagne
et a dû surmonter bien des épreuves pour arriver où il est. Tous deux nous nous sommes battus pour réussir. Il ne faut pas baisser les bras, lorsqu’on est motivé, tout est possible. »