« Depuis la classe préparatoire, je savais que je voulais travailler dans l’achat et la vente de sociétés, attiré par l’aspect stratégique et financier du métier.
Originaire de Rennes, j’ai dû faire face à des obstacles financiers pour poursuivre mes études à Paris. L’aide de la Fondation Francis Bouygues a été pour moi un véritable levier. Son soutien m’a permis d’éviter les petits emplois le week-end, de me consacrer à mes études, et de prendre du temps pour moi, pour mon développement personnel.
Au-delà des contraintes financières, s’intégrer dans un milieu bien différent tel que le 16e arrondissement de Paris quand on vient d’un quartier populaire peut être un vrai défi. Mais, mon parcours, d’où je viens, mon histoire ont toujours été pour moi une force. C’est ce vécu qui m’a permis de transformer cette différence en opportunité, et de vivre des expériences mémorables.
Une autre difficulté est apparue en école de commerce : trouver mon premier stage, qui devait obligatoirement se faire à l’étranger. Cela a mis en lumière un autre frein, celui de l’accès au réseau professionnel.
Ce que je retiens de mon expérience de boursier, ce sont de belles rencontres. Il y a la relation avec mon parrain, qui reste précieuse aujourd’hui. Il y a aussi la chance que j’ai eu de témoigner sur mon parcours lors de la cérémonie d’accueil des nouveaux boursiers en 2015, devant Martin Bouygues et de nombreux dirigeants de Bouygues. Ce fut un moment fort, enrichi au fil des années par des rencontres marquantes.
J’ai voulu devenir parrain à mon tour. J’accompagne une étudiante en biologie. Même si nos domaines d’études sont différents, mon vécu me permet de l’aider sur les aspects concrets de la vie étudiante : gestion du budget, adaptation, pression. Renvoyer l’ascenseur a été une évidence pour moi, par reconnaissance et par envie de transmettre. »